Réunion du 18 septembre à Lisieux (20)

Réunion à Lisieux

Après un passage par le club de rugby d’Honfleur, où j’ai pu échanger durant plus d’une heure avec deux bénévoles, dont l’une est responsable de l’école de rugby, nous voilà à Lisieux.

 

Ce mercredi 19 septembre, dans les locaux de l’Espace Victor Hugo, je suis venu accompagné d’Amandine Avenel, ma colistière en Normandie, et de Max Bordeau, coordonnateur sur ce même territoire, pour présenter notre projet aux acteurs du rugby en Normandie. Pour nous accueillir, Philippe Maudet et Franck Savineau, les deux co-présidents du club de rugby de Lisieux. Je tiens également à saluer la présence de Sandrine Romagné, présidente de la Ligue Normandie de rugby.
Si nous venons ici, en Pays d’Auge, c’est avec la volonté de poursuivre notre tour de France et de rencontrer l’ensemble des présidents de clubs. Nous multiplions les conférences comme celle-ci pour informer les clubs de notre projet. Cela me permet aussi de présenter mes colistiers.

 

On m’attaque sur les affaires dans ma commune de Gruissan (11) ? Le sujet qui m’intéresse le plus aujourd’hui, c’est le rugby. J’étais loin d’imaginer que, dans ma famille, le rugby, on pouvait avoir des attaques de ce genre… Cela m’a mis en colère. Maintenant, ce qui est important, c’est le rugby. Je suis dans une démarche où le rugby ne mérite pas toutes ces querelles. L’image du rugby s’est dégradée. Les gens se posent des questions sur les valeurs du rugby.

 

Au centre de mon projet, il y a notamment le plan Marshall des infrastructures. Nous avons en France 3450 terrains de rugby, dont 20% seulement ont été créés après les années 90. Cela veut dire que les structures sont vieillissantes. Il faut réadapter les conditions de jeu. Pour cela, nous voulons lever des fonds à hauteur de 100 millions d’euros auprès des différentes collectivités.

 

En échange, si nous sommes élus, la FFR participera chaque année, pendant quatre ans, à hauteur de 3 millions d’euros au financement des infrastructures. Nous voulons trouver des clés pour aider les collectivités à investir.

 

Le deuxième axe de notre projet, c’est la simplification du règlement, qui fait 1000 pages. Il faut arrêter de mettre des normes aux normes. Aujourd’hui, un club peut ne pas monter si son terrain n’est pas aux normes…

 

Le traditionnel et sympathique apéritif clôture les échanges.

 

Prochaine étape : Toulouse.