Jeudi 3 octobre, j’ai eu le plaisir d’échanger avec une trentaine de dirigeants de clubs du Lot-et-Garonne et de la Dordogne, à Villeréal, dans le cadre de ma campagne pour la présidence de la FFR.
Entouré de mes colistiers Michel Macary, Cécilia Saubusse, Geneviève Becker, Anne Galissaires, ainsi que de Jean-René Malen (candidat à la présidence de la Ligue Nouvelle-Aquitaine), nous avons eu des échanges très constructifs sur les enjeux actuels du rugby.
J’ai tenu à rappeler les bases de notre programme, en mettant l’accent sur une démarche participative.
C’est l’objectif des Assises du Rugby que nous souhaitons mettre en place : réunir les 1 650 clubs français pour aborder collectivement les défis que nous rencontrons et trouver des solutions ensemble.
Comme l’a si bien dit Jean-Claude Skrela, « on va peut-être se rentrer dedans, mais c’est comme au rugby, cela fait partie du jeu, et c’est nécessaire pour avancer. »
Parmi les nombreuses problématiques abordées, nous avons présenté notre plan Marshall pour le rugby français, une ambition forte pour soutenir le rugby amateur, tout en restant vigilant à ne pas plonger la Fédération dans le déficit. Il faut aller chercher des partenaires, plutôt que les faire fuir.
J’ai également promis de réorganiser la distribution des indemnités de formation, pour mieux rééquilibrer les aides entre les grands et les petits clubs.
Lorsque j’ai parlé d’allouer 3 millions d’euros supplémentaires pour aider à couvrir les frais kilométriques, j’ai vu les sourires des dirigeants de Sarlat, conscients de la nécessité de ce soutien concret, eux qui, comme de nombreux clubs en France, doivent parfois parcourir jusqu’à 7500 km par saison.
Le rugby féminin est au cœur de notre programme, il s’agit d’une priorité absolue, tout comme la revalorisation du statut de bénévole, sur laquelle nous sommes déjà en discussions avec des parlementaires.
Je m’engage avec conviction pour réenchanter le rugby, non pas en attaquant les personnes en place, mais en proposant des solutions collectives et réalistes. C’est un engagement de vie, car le rugby est et restera ma passion.