Jeudi 6 septembre à Rodez, rencontre avec les dirigeants des clubs aveyronnais lors d’une réunion animée par Yves Causse. Après Cahors, l’élan s’est poursuivi avec des échanges riches autour de deux enjeux essentiels pour le rugby amateur : la rénovation des infrastructures et les indemnités de formation.
En Aveyron, le rugby amateur joue un rôle central avec une forte présence de clubs malgré la ruralité de la région. Le département compte 15 clubs, et le rugby y est solidement ancré, avec une moyenne de 192 licenciés par club, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Le rugby amateur dans cette région est vital pour la communauté, mais comme dans de nombreuses autres zones, il est confronté à des défis, notamment concernant la modernisation des infrastructures et le soutien aux clubs pour les indemnités de formation.
Concernant les infrastructures, j’ai insisté sur l’importance de rénover des terrains souvent obsolètes. Notre plan Marshall inclura des subventions pour installer des pelouses synthétiques et moderniser les équipements.
La question des indemnités de formation a également soulevé de nombreuses réactions, notamment avec l’exemple d’Antoine Dupont. Le club formateur du joueur n’a touché que 1 500 €, un montant dérisoire face à l’investissement des bénévoles. Je m’engage, à travers les Assises Territoriales décentralisées, à réévaluer ces indemnités avec la LNR et les clubs professionnels, afin de rendre ce système plus juste et équitable pour les clubs amateurs.
Enfin, une question importante a été soulevée : un pouvoir concentré ou un rugby démocratique et collectif ? Je crois en un rugby construit avec et pour les clubs.
Ensemble, nous pouvons bâtir un rugby plus solidaire, plus juste, et mieux adapté aux besoins des territoires.
