Quentin estrade,
colistier Occitanie.

Je suis Quentin Estrade, j’ai 28 ans. J’ai eu la chance de jouer au rugby pendant 13 saisons au Racing Club Narbonnais, principalement en tant que troisième ligne aile. J’ai eu l’honneur d’être le capitaine de la
génération 1996 jusqu’au niveau espoir avant de poursuivre ma carrière en série régionale.

Mon parcours au RCNM m’a également permis d’être sélectionné dans les équipes Taddei et Intersecteur du Languedoc, avec lesquelles nous avons remporté le championnat de France en 2014, et de Languedoc-Roussillon.

En parallèle de ma carrière de joueur, j’ai également été arbitre de rugby pendant une dizaine de saisons, atteignant le niveau Fédérale 2. En 2014, j’ai remporté le concours du meilleur jeune arbitre, une reconnaissance obtenue en ouverture de la finale du Top 14.

Le rugby m’a apporté bien plus que des succès sportifs ; il m’a offert une formidable intégration dans le milieu médical à Toulouse. J’ai eu l’opportunité de jouer pour l’équipe universitaire de médecine, « L’Association des Carabins Toulousains pour le Rugby (ACTR) », avec laquelle nous avons remporté plusieurs titres régionaux et le championnat de France universitaire en 2019. J’ai non seulement été capitaine de cette équipe, mais j’en ai également assuré la présidence, ce
qui m’a permis de découvrir la gestion d’un club sportif et ses nombreuses facettes.

Après avoir obtenu mon bac en 2014 à Narbonne, j’ai intégré la faculté de médecine de Toulouse, où je suis aujourd’hui cardiologue. En parallèle, je me suis intéressé à la recherche médicale et ai validé un Master de recherche.

Durant mes années étudiantes, j’ai lancé divers projets associatifs, comme « La Mêlée contre l’isolement » durant la crise de la Covid-19, où, avec près de 1 000 étudiants, nous avons :

• Appelé plus de 3 000 personnes âgées référencées sur le fichier canicule de la mairie de Toulouse pour nous assurer de leur bien-être et leur apporter, si nécessaire, des médicaments, des repas, ou toute autre forme d’aide.
• Remplacé le personnel absent dans les EHPAD publics de Toulouse.
• Participé à des maraudes et à des sessions d’aide aux devoirs.
• Contribué aux chaînes de vaccination et de dépistage.

Cet engagement m’a valu d’être nommé « Prodige de la République » par Mme Marlène Schiappa.

Nous avons ensuite lancé le « Secours Tour », un bus de prévention cardiovasculaire visant à dépister les facteurs de risque cardiovasculaire de la population et à initier les gens aux gestes de premiers secours,
avec pour objectif de sauver 50 000 vies.

Enfin, j’ai eu le privilège de me rendre en tant que médecin en Ukraine, à l’hôpital de Mykolaïv, pour aider les civils et les militaires blessés à la fin de l’année 2022.

Mes engagements auprès de Didier Codorniou s’articulent autour de la mise en avant du rugby universitaire. Je crois fermement qu’il est essentiel d’être honnête avec les parents qui inscrivent leurs enfants à l’école
de rugby. Bien que tous ne deviendront pas des Antoine Dupont, le rugby, par ses valeurs, a le pouvoir de former des individus meilleurs, des citoyens engagés, des avocats, des chefs d’entreprise, des médecins, tous liés par une fibre rugby et prêts à servir
ce sport.

Le rugby m’a marqué à plusieurs niveaux, notamment par la perte tragique de Louis Fajfrowski, un ancien coéquipier de la sélection Taddei du Languedoc, qui est décédé d’une mort subite sur le terrain. Cet événement a profondément influencé ma vie d’homme et de médecin, m’incitant à me spécialiser en cardiologie préventive pour éviter de tels drames, particulièrement chez les sportifs. Chaque année, en France, près de 50 000 morts subites surviennent, dont 90% sont d’origine
cardiaque, et 80% pourraient être évitées par des mesures de prévention simples, selon la Fédération Française de Cardiologie. C’est pour défendre cette cause et promouvoir ces solutions que j’ai rejoint Didier Codorniou.

Je crois que Didier Codorniou a le potentiel de faire rayonner le rugby français. Par sa prestance, son expérience rugbystique et sa maîtrise des réseaux politiques, il apportera une véritable plus-value à notre
fédération. Si Didier est élu, je serai le plus jeune membre du comité directeur de la FFR, et je suis impressionné par les compétences et l’expérience de l’équipe qui l’entoure.